Se repérer dans l’offre de soin en hypnothérapie

Est-ce que la profession est reconnue et encadrée par les autorités compétentes ? 


Est-ce qu’il y a des études qui confirment l’intérêt de l’hypnose ?


Comment savoir à quel hypnothérapeute s’adresser ?


Pourquoi l’hypnose plutôt que la psychothérapie ou la sophrologie ?


Est-ce que c’est long, et ça coûte combien ?


Est-ce que la profession est reconnue et encadrée par les autorités compétentes ? 

La profession n’est pas officiellement encadrée. Il n’existe pas de diplôme d’hypnothérapie. Or notre travail possède ses spécificités. Il est différent et complémentaire d’autres approches (psychologue, psychiatre, sophrologue, coach…).

Depuis 2013, le Syndicat National des Hypnothérapeutes (SNH)*, regroupe une partie des professionnels, issus du monde non médical, médical ou paramédical. Il est l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics, des caisses de prévoyance et d’assurance vieillesse, des assureurs et des mutuelles et membre de l’Union nationale des professions libérales (UNAPL ).

Jusque là, Le SNH a tenté sans succès d’obtenir une reconnaissance professionnelle qui encadrerait l’hypnothérapie, en 2019/ 2020. 

Cette carence est une des raisons des difficultés à se repérer dans l’offre de soin en hypnothérapie.

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Est-ce qu’il y a des études qui confirment l’intérêt de l’hypnose ?

Il existe énormément d’études au niveau international qui souvent confirment l’intérêt de l’hypnose et parfois l’infirment. Une des études les plus célèbres en France est “l’évaluation de l’efficacité de la pratique de l’hypnose” – Inserm U1178 – Juin 2015 : https://presse.inserm.fr/wp-content/uploads/2015/09/hypnose_rapport_Inserm_Gueguen2.compressed.pdf
Il est à noter que bon nombre de chercheurs considèrent aujourd’hui que les recherches basées sur une méthodologie utilisée pour mesurer l’efficacité d’un médicament ne sont pas adaptées pour les interventions non médicamenteuses (INM). Ces chercheurs s’orientent donc vers d’autres méthodologies qui aboutissent à des recherches évaluant l’efficacité de l’hypnose.
https://npisociety.org

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Comment savoir à quel hypnothérapeute s’adresser ?

Pour le grand public, nos clients et nos partenaires de santé, c’est un vrai casse-tête. 

Comment identifier les hypnothérapeutes bien formés et capables de prendre en charge les personnes qui ont des besoins, importants parfois, de changement. Et selon quels critères les identifier ?

Ce sont les questions à l’origine de la fondation du réseau Transe-Parence:

-La formation (Quelle école? Quel contenu ? Jusqu’à quel niveau de formation? Avec quel engagement?).

-Le rapport à sa propre pratique (Analyse de sa pratique? Enregistrement et analyse de sa séance? Parutions d’articles? Supervision?).

-Le positionnement (l’approche personnelle de la thérapie et la compréhension de ses enjeux).

-L’inscription dans un réseau de santé (médical et para médical).

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Pourquoi l’hypnose plutôt que la psychothérapie ou la sophrologie ?

L’hypnose ne se substitue pas à d’autres thérapies, elle développe sa propre approche. L’hypnose est considérée comme une thérapie psychologique au même titre que la psychothérapie, par exemple, avec une technique qui lui est spécifique : l’état d’hypnose.

C’est dans cet état d’hypnose que le sujet va expérimenter, développer, explorer et intégrer de nouveaux apprentissages.

Ces nouveaux apprentissages lui permettront de modifier ou de se défaire de certains comportements pour en adopter d’autres plus compatibles avec son équilibre de vie. 

On ne peut pas considérer qu’une thérapie est supérieure à une autre. C’est au sujet d’apprécier le type de thérapie qui lui convient le mieux et lui offre le plus d’opportunités de changements. Pour cela, une méthode : se renseigner, poser des questions et tester !

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Est-ce que c’est long, et ça coûte combien ?

Une des spécificités de l’hypnose est d’être une thérapie plus courte que la psychothérapie notamment, ou la psychanalyse, qui nécessitent des séances régulières sur une période de plusieurs mois voire plusieurs années.

Pour autant, l’appellation de thérapie courte peut être parfois quelque peu ambiguë. En hypnose, la thérapie dure le temps nécessaire pour que le sujet aille mieux. Cela peut être parfois une seule séance et cela peut représenter parfois une dizaine de séances. Ce sur quoi les thérapeutes doivent s’engager est de ne pas ajouter des séances superflues, ou d’engager leurs clients dans des forfaits qui ne respectent pas la relation thérapeutique. Il faut également savoir qu’un certain nombre de mutuelles remboursent les séances d’hypnose. 

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